Publié dans Politique

18ème sommet de la Francophonie - La participation de Madagascar sollicitée

Publié le lundi, 12 septembre 2022

Le Président Andry Rajoelina est officiellement invité à prendre part au 18ème sommet de la Francophonie qui aura lieu à Djerba, en Tunisie les 19 et 20 novembre prochains. L’invitation a été formulée par la Secrétaire générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo, au cours de son entretien avec le Chef de l’Etat au palais d’Iavoloha, dans l’après – midi d’hier.

Cette dernière qui arrive déjà au terme de sa visite à Madagascar et ce dans le cadre d’une tournée dans l’océan Indien. Ce rendez – vous des Chefs d’Etat et de Gouvernement francophones sera également l’occasion d’élire le numéro un de l’OIF pour un nouveau mandat. L’actuelle SG, qui est candidate à sa propre succession, est déjà assurée de sa réélection car n’a aucun concurrent pour briguer le poste.

Pour en revenir à la rencontre d’hier, les deux parties ont discuté de nombreux sujets liés à la coopération entre Madagascar et l’OIF. Une coopération qui s’étend sur différents domaines comme le soutien aux femmes rurales grâce à l’entreprenariat, la lutte contre les impacts du changement climatique, le soutien aux opérations de dotation d’« actes d’état civil », l’éducation ou encore la promotion du numérique à Madagascar. Dans le secteur éducatif, un projet d’échange d’enseignants entre les pays membres de l’OIF et les Universités « manara-penitra »  a été évoqué. La SG de l’OIF s’est réjouie de la réussite des projets menés conjointement par l’Organisation et le Gouvernement malagasy et a émis le souhait de leur extension vers d’autres régions. Dans le domaine de l’environnement, le numéro un de l’Exécutif a, pour sa part, souligné particulièrement la volonté de l’OIF à faciliter l’obtention de fonds vert au profit des pays francophones. Une étape liée à la justice climatique qui tient particulièrement à cœur le Président. D’ailleurs, il n’a cessé de soulever la question lors de ses multiples interventions sur la scène internationale.

S.R.

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff